Hantavirus

Le genre Hantavirus décrit des virus appartenant à la famille des Bunyaviridæ, dont le virus Hantaan qui semble le plus dangereux.



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Bunyavirus

Le genre Hantavirus décrit des virus appartenant à la famille des Bunyaviridæ, dont le virus Hantaan qui semble le plus dangereux.

L'humain est un hôte accidentel, l'homme est un des hôtes mammifères envisageables. L'animal-réservoir est un rongeur avec des espèces variant selon les régions du monde :

Les hantavirus est un virus enveloppé, de 180 à 115 nm de diamètre, caractérisé par des particules virales sphériques ou ovoïdes. Son ARN est monocaténaire, de polarité négative.
On connait 25 espèces virales antigéniquement différentes, qui sont responsables de plusieurs fièvres hémorragiques (dont la fièvre hémorragique de Corée en Amérique du Nord) le plus souvent foudroyantes.

Types d'hantavirus

Divers hantavirus ont été isolés chez des rat de plusieurs grandes villes d'Asie et d'occident dont aux États-Unis et au Brésil;

Maladies proches et confusions envisageables

D'autres Bunyaviridæ sont responsables de fièvres hémorragiques. Surtout :

D'autres virus causent des fièvres hémorragiques :

La plupart de ces fièvres sont reconnues comme transmises ou transmissibles à l'homme à partir de vecteurs sains dans le monde animal. C'est ainsi que s'expliquent (pour les pathologies les plus rares) les apparitions sporadiques de ces maladies fréquemment extrêmement graves puisque dans 5 à 15 % des cas, la phase associant hypotension artérielle et oligurie se conclue par la mort du patient.

Incubation

Symptômes

Seuls les examens peuvent confirmer le diagnostic.

Traitement

C'est une maladie sérieuse qui peut conduire au coma puis à la mort si elle n'est pas soignée. Des antalgiques (ne contenant que du paracétamol pour ne pas accentuer l'hémorragie) aident à contrôler la fièvre et les maux de tête Des complications peuvent apparaître si l'infection touche les reins (fièvre hémorragique avec syndrome rénal (FHSR) ) ou les poumons (Syndrome pulmonaire dû au hantavirus (SPH) [1], qui s'accompagne de diarrhée et d'une brutale détresse respiratoire et hypotension conduisant à la mort dans 40 à 50 % des cas; Les survivants récupèrent cependant en quelques semaines et retrouvent une fonction pulmonaire normale.

Les symptômes persistent le plus souvent 2 à 3 semaines, mais les patients qui y ont résisté seront immunisés contre de nouvelles infections par le même virus ou un virus proche grâce aux anticorps qu'il continuera à produire.

En Europe

L'hantaviose (néphropathie épidémique ou NE) est supposée le plus fréquemment contactée par la voie respiratoire, via l'inhalation de particules virales émises à partir d'excrétions de petits rongeurs, ou suite à une morsure d'un rongeur infecté ou encore à travers une plaie ouverte (ex : griffure faite par une épine sur laquelle un rongeur aurait uriné. Le principal vecteur connu est le campagnol roussâtre qui vit dans les forêts, bois feuillus, taillis et sous les haies.

Épidémiologie

Comme pour la maladie de Lyme, aussi hébergée par de petits rongeurs, mais véhiculées par les tiques, le nombre de cas semble en élévation en Europe, surtout chez certaines populations à risque (chasseurs, forestiers, naturalistes et personnes fréquentant les zones boisées) [2]. La salive et les excréments de rongeurs atteints semblent être les vecteurs de transmission du virus.

Contagion : Elle est rare, mais envisageable (au moins pour le virus Andes) La transmission interhumaine d'hantavirus n'a jamais été signalé aux États-Unis, mais elle l'a été (rarement) en Argentine

Prévention, dans la nature et en laboratoire

Le port de gants, le pansement et la désinfection soigneuse de l'ensemble des plaies faites en zone à risque sont des conseils souvent donnés, mais aussi se positionner dos au vent en présence de rongeurs morts ou vifs ou de leurs excréments ou nids[3].
Des cas de patients infectés en laboratoire ont été décrits dans plus de 6 pays (fin 1985, 126 cas de FHSR ainsi acquise avaient été signalés rien qu'au Japon; en 1986, 4 cas étaient signalés au Royaume-Uni... le plus souvent suite à un contact avec des aérosols issus de rongeurs infectés.

Voir aussi

Liens externes

Bibliographie

Notes et références

  1. Document sur le syndrome pulmonaire dû au hantavirus au Canada, 1989-1999 - RMTC 26-08).
  2. LELOUX Y. [2005]. Vivre dans les bois n'est pas sans risque. Chasse et Nature 97 (6)  : 11 (1 p. ).
  3. Aticle de Forêt-Mail sur ce sujet

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"hantavirus tasiyicisidir."

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