Réservoir

En épidémiologie animale, éco-épidémiologie ou en infectiologie, on appelle espèce-réservoir toute espèce dans l'organisme de la quelle au moins un agent pathogène, nématode parasite, prion pathogène, etc.



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Épidémiologie

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Définitions :

  • Espèce (s), milieu (x) ou mécanisme (s) servant à façon prépondérante, la survie d'un agent pathogène reconnu comme ... (source : www2.vet-lyon)

En épidémiologie animale, éco-épidémiologie ou en infectiologie, on appelle espèce-réservoir toute espèce dans l'organisme de la quelle au moins un agent pathogène (ex : virus, bactérie), nématode parasite, prion pathogène, etc. ) prolifère de manière prépondérante. par exemple le virus de la rage utilise des chauve-souris comme espèces-réservoir, même s'il peut infecter de nombreuses autres espèces dont les canidés et l'Humain.

Rôle éco-épidémiologique des espèces-réservoir

Ces espèces jouent fréquemment un triple rôle :

Le cas des mammifères

Les mammifères, sauvages ou domestiqués, sont spécifiquement concernés en termes de risque sanitaire pour l'Humain, car leur organisme est proche du nôtre. Qui plus est quelques mammifères (bétail mais également rat, souris, chiens, chats.. sont des commensaux de l'Homme, ce autorise leurs parasites et pathogènes de co-évoluer avec le dispositif immunitaire humain et de s'y adapter avec le temps.

Le fait d'entrer plus souvent en contact avec des mammifères forestiers sauvages est un nouveau facteur de risque (cf à titre d'exemple HIV/Sida certainement acquis de singes africains via la viande de brousse, SRAS et mammifères asiatiques... ) =

les oiseaux

Les oiseaux, qui sont aussi des animaux à sang chaud, partagent aussi plusieurs maladies zoonotiques et parasites avec l'Homme. La grippe est l'exemple le plus connu de maladie susceptibel de passer de l'Homme à l'oiseau, via peut-être le cochon dont l'immunité pulmonaire est proche de la nôtre.

Interactions durables

La plupart du temps, l'espèce réservoir ne souffre pas de l'infection, suite à une longue co-évolution avec le pathogène.
Quelquefois, le pathogène provoque bien une maladie, mais bénigne ou suffisamment lente pour se diffuser par transmission avant la mort de l'hôte.

Il est envisageable que le pathogène puisse aussi jouer un rôle plus complexe de régulateur face à d'envisageables surpopulation, en l'absence de prédateur et superprédateurs (fréquemment éliminés par l'Homme, tandis que les espèces réservoirs sont au contraire volontairement (gestion des espèces-gibier) ou involontairement (alimentation de nombreux rongeurs via l'agriculture et l'agrainage) favorisées (ex : sanglier et chevreuil en Europe de l'ouest , Wapiti et cervidés en Amérique du Nord).

Épidémiologie

Le concept d'espèce-réservoir est à rapprocher de celui d'hôte définitif d'un parasite, mais ne comporte pas de notion de cycle de reproduction : la vie du pathogène est fréquemment la même dans le réservoir que dans l'hôte occasionnel ; il y déclenche le plus souvent des symptômes plus importants. Au contraire de l'hôte définitif, la disparition de l'espèce réservoir n'implique pas nécessairement la disparition du pathogène.

La plupart du temps, les maladies sont des zoonoses qui touchent l'Homme et l'animal ; l'un pouvant contaminer l'autre (grippes par exemple). Dans de rares cas, l'Homme est l'unique espèce-réservoir d'un organisme, et cet organisme ne contamine aucun autre animal : c'est le cas pas exemple pour le virus de l'hépatite B. C'est cette caractéristique qui en fait un candidat à l'éradication.

Par contre, dans d'autres cas, l'être humain n'est pas réservoir, mais hôte occasionnel. On ne peut alors rien prévoir de la survenue d'épidémie tant que l'hôte réservoir n'est pas identifié. Ainsi, certains «réservoirs» sont-il particulièrement surveillés : c'est le cas des oiseaux, et spécifiquement des canards, qui sont des réservoirs de nombreuses formes de virus de la grippe. Plusieurs espèces gibier et petits rongeurs jouent aussi le rôle de «réservoir», surtout pour des maladies vectorielles et surtout pour les maladies à tiques

Voir aussi

Liens externes

Bibliographie

Notes et références


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